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Le paysage réglementaire français des véhicules à deux roues motorisés connaît des évolutions structurantes pour 2026. Deux informations majeures, aux implications opposées pour les usagers, émergent : la mise en œuvre effective et étendue du contrôle technique périodique pour les motos et scooters, et le retrait confirmé du projet de hausse de la taxe sur la valeur ajoutée pour les motos de plus de 450 cm³. Cette analyse détaille les tenants et aboutissants de ces mesures, leurs impacts concrets sur la communauté des motards et les réponses aux principales questions en ligne.
Annoncée de longue date et reportée à plusieurs reprises, l'obligation du contrôle technique pour les deux-roues motorisés entre enfin en vigueur. Cette mesure, issue d'une directive européenne, vise explicitement à améliorer la sécurité routière et à réduire l'impact environnemental du parc roulant.
La mise en place sera progressive. À compter du 1er janvier 2026, les véhicules suivants devront passer leur première visite technique :
Pour les modèles de plus de 125 cm³ immatriculés à partir de 2016, l'échéance est fixée à 2031. Les deux-roues de 50 cm³ et moins restent, quant à eux, exonérés pour le moment. La périodicité sera biennale, alignée sur celle des voitures particulières.
Le protocole d'inspection couvrira les éléments critiques pour la sécurité des conducteurs de deux-roues et des autres usagers. Parmi les points vérifiés :
L'objectif est clair : identifier et faire corriger les défauts mécaniques des motos potentiellement dangereux, qui sont plus susceptibles d'entraîner des accidents graves sur ce type de véhicule.
Les motards devront anticiper ce rendez-vous régulier. Le prix d'un contrôle technique moto devrait se situer dans une fourchette comparable à celle des automobiles, soit entre 60 et 120 euros selon les centres. Il est conseillé de procéder à une vérification mécanique moto préalable chez son réparateur habituel pour identifier et régler les contre-visites potentielles. Cette réforme implique aussi une adaptation des garagistes et centres de contrôle, qui devront être équipés et habilités pour accueillir ces véhicules.
Parallèlement à cette nouvelle contrainte, une inquiétude fiscale est levée. Le gouvernement a confirmé le retrait de l'amendement visant à augmenter le taux de TVA sur les motos de forte cylindrée. Cette mesure, qui était envisagée, aurait porté le taux de 20% à 22% pour les modèles de plus de 450 cm³.
Le maintien du taux à 20% constitue un soulagement pour la filière moto française, des constructeurs aux concessionnaires en passant par les acheteurs. Une hausse aurait eu un impact négatif sur :
Cette décision permet de préserver l'accessibilité à la moto comme mode de transport personnel et de loisir, et évite de pénaliser un secteur économique déjà sensible aux conjonctures.
Il est à noter que cette stabilité fiscale s'applique aussi aux motos électriques, un segment en croissance. Le maintien d'un cadre fiscal prévisible est essentiel pour accompagner la transition énergétique des deux-roues et encourager les choix vers des modèles à faible émission.
En synthèse, voici les réponses clés aux requêtes les plus tapées par les usagers :
Oui. Il devient obligatoire à partir du 1er janvier 2026 pour les motos et scooters de >125 cm³ immatriculés avant 2016.
La date de première visite dépend de l'année d'immatriculation et de la cylindrée. Consultez le calendrier progressif détaillé plus haut.
Non. Le projet d'augmenter la TVA à 22% pour les motos de plus de 450 cm³ a été abandonné. Le taux reste à 20%.
Le coût est estimé entre 60 et 120 €, similaire à une voiture. Il variera selon les centres agréés.
Les cyclomoteurs (50 cm³) sont exemptés dans la phase actuelle de la réglementation.
Faites vérifier au préalable les freins, pneus, éclairage et niveaux par un mécanicien. Assurez-vous que le pot d'échappement est d'origine ou homologué.
L'année 2026 marque un tournant réglementaire pour les motards français. D'un côté, l'entrée en vigueur du contrôle technique obligatoire introduit une nouvelle contrainte procédurale et financière, mais justifiée par des impératifs de sécurité et d'environnement. De l'autre, le maintien de la TVA à 20% offre une stabilité bienvenue pour le pouvoir d'achat et la santé économique de la filière.
Pour aborder sereinement ces changements, la communauté des usagers de deux-roues motorisés est invitée à se tenir informée via les sources officielles, à planifier la première visite de contrôle et à entretenir régulièrement son véhicule. Cette double actualité illustre la recherche d'un équilibre entre sécurité publique, responsabilité écologique et soutien à une pratique motorisée diverse.