Recevoir une amende pour infraction routière peut être frustrant, surtout si vous estimez qu’elle est injustifiée.
Heureusement, il est possible de la contester. Voici un guide complet pour comprendre les démarches, les délais et les pièces nécessaires pour faire annuler ou modifier une sanction.
Comprendre les motifs de contestation valables
Avant d’engager une procédure, vérifiez bien que votre infraction relève d’un motif recevable :
Erreur matérielle : erreur sur le véhicule, la date ou le lieu.
Défaut de signalisation : panneau caché, absent ou illisible.
Fonctionnement défectueux du radar : absence de contrôle technique récent.
Usurpation de plaque d’immatriculation : si un tiers a utilisé vos identifiants.
Les étapes pour contester une amende
a. Vérifier le type d’infraction
Les procédures varient selon que l’amende est :
Un PV électronique (majorité des cas) : contestation en ligne ou par courrier.
Un PV papier (signé par un agent) : recours via l’Officier du ministère public.
b. Respecter les délais
La contestation doit être effectuée dans un délai maximal de 45 jours après réception de l’avis, faute de quoi l’amende devient définitive.
c. Envoyer la contestation
Plusieurs méthodes existent :
En ligne : via le site ANTAI (pour les amendes radar).
Par courrier : en envoyant une lettre recommandée avec AR au service indiqué sur l’avis.
Les pièces justificatives à fournir
Pour appuyer votre demande, joignez :
Une copie de l’avis de contravention.
Un justificatif d’identité (permis de conduire, carte grise).
Des preuves tangibles : photos, témoignages, rapport d’expert.
Que se passe-t-il après la contestation ?
Plusieurs issues sont possibles :
Classement sans suite : l’amende est annulée.
Modification de la sanction : réduction du montant ou des points retirés.
Rejet de la contestation : dans ce cas, un recours devant le tribunal est possible.
Les erreurs à éviter
Ignorer l’avis : même en cas de contestation, payer l’amende (sous réserve de remboursement) évite une majoration.
Oublier les preuves : une contestation sans justification a peu de chances d’aboutir.
Manquer le délai : après 45 jours, la procédure est irrecevable.
Faire appel à un avocat spécialisé
Pour les infractions graves (suspension de permis, délits), un avocat en droit routier peut optimiser vos chances. Il maîtrise les arguments juridiques et les recours possibles.