Après avoir dévoilé une ébauche de leur bilan, les services de la Sécurité sociale publient enfin les chiffres définitifs de l’accidentalité routière pour le compte de l’année 2021.

Compte tenu des modifications profondes survenues en 2020, c’est l’année 2019 qui est désignée comme année de référence. Avec une mortalité située en dessous de 3 000 morts, une baisse de 9 % est donc enregistrée en 2021.

Bilan en baisse par rapport à 2019, mais en hausse en comparaison à 2020

D’après les estimations de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), près de 2 944 individus auraient perdu la vie en 2021 sur les routes de la France métropolitaine. En se référant à l’année 2019, cela équivaut à une baisse de 9 % (avec plus de 250 décès en moins). Si une réduction est enregistrée par rapport à 2019, il n’en est pas de même par rapport à 2020. En effet, une hausse de 15 % est relevée au niveau de la mortalité entre 2020 et 2021.

Il faut dire que cet état des choses est dû aux restrictions sanitaires imposées lors de la crise de la covid-19. La fermeture des discothèques et la mise en place du couvre-feu ont tôt fait de réduire les sorties nocturnes. La combinaison de ces diverses restrictions a eu un impact sur les déplacements et, par analogie, sur la mortalité routière.

Les autres indicateurs d’accidentalité suivent le courant

Pour le compte de l’année 2021, la baisse de la mortalité routière semble avoir induit une réduction des autres indicateurs d’accidentalité par rapport à 2019 et une hausse de ceux-ci par rapport à 2020. 

Certains indicateurs ont enregistré une hausse

Bien que la baisse de la mortalité routière ait induit la réduction de plusieurs indicateurs d’accidentalité comparativement à l’année 2019, certains ont néanmoins connu une hausse. Il s’agit notamment de :